HOMO CHRISTUS

Table des matières > Introduction > PARTIE 3 – Chapitre I : Nouvelles définitions pour sortir des dogmes > J’ai découvert comment devenir Christ

I – Nouvelles définitions pour sortir des dogmes

J’ai découvert comment devenir Christ

Avant je croyais que le Christ c’était Jésus car c’était ce que j’avais appris auprès de ceux qui étaient censés savoir. Puis, j’ai découvert que Jésus était un homme et le Christ la particule divine en lui. J’ai cherché à comprendre comment Jésus avait réussi à devenir Jésus-Christ, et puis j’ai compris qu’il avait réussi à fusionner avec cette particule divine en lui. J’ai cherché à comprendre ce qu’était cette particule divine en Jésus et j’ai compris que c’était la particule de Dieu Lui-même qu’Il avait mis en Jésus. Ainsi, Jésus l’homme avait en lui l’Atome divin qui le reliait à Dieu notre Créateur.

Je me suis ensuite demandé à quoi pouvait bien servir cet Atome divin et j’ai compris que c’était ce qu’on appelle la Voix intérieure, ou l’intuition, dont le rôle est de nous inspirer le chemin pour retourner à l’Unité avec Dieu. J’ai donc compris que Jésus avait entendu cette Voix intérieure et qu’il lui avait donné tout crédit. C’est cette Voix, ce Christ, qui le guida jusqu’à la Maison, et, non seulement, il devint Jésus-Christ mais il put aussi partir avec son corps pour revenir à sa guise. Et c’est ce qu’il fait. Jésus fait des va-et-vient sur Terre depuis lors, aussi souvent que vous prenez le métro pour aller au boulot.

Jésus n’est jamais « parti ».

Jésus avait la connaissance intuitive de Dieu-principe, le seul vrai Dieu, dès son plus jeune âge et la simple observation des coutumes et croyances de son époque lui permit de comprendre avec stupeur que les dieux dont parlaient les grands hommes religieux ne correspondaient pas du tout à Son Père. Son Père, celui de toute la Création, était bien au-delà de tous les dieux que les Hommes avaient créés à leur image, et cela il le comprit par la simple observation des lois alambiquées que ces dieux semblaient imposer aux Hommes, que ce soient les dieux des gentils ou celui des juifs.

Puis, j’ai cherché à comprendre ce qu’était le Royaume des Cieux dont Jésus n’avait de cesse de parler. J’ai découvert que ce royaume était intérieur et que chaque Homme en était le roi. J’ai découvert que le Christ, cette particule de Dieu, cette Lumière pure intérieure, était en chacun de nous et que si Jésus l’homme avait le Christ en lui, nous l’avions alors tous aussi en nous. J’ai compris que Jésus n’avait pas l’exclusivité du Christ mais que nous l’avions tous en nous et que nous pouvions tous devenir Christ en le reconnaissant, en l’acceptant et finalement en l’incorporant. En effet, si l’indispensable et première étape est bien de reconnaître sa présence en nous-même et de l’accepter, l’étape suivante est de l’incorporer, c’est-à-dire apprendre à être Christ en pensées, en paroles et en actes au quotidien.

Contrairement à ce que je croyais, il ne suffit pas de dire « je suis Christ » pour vivre tel un Christ. Alors j’ai demandé « quels sont les attributs du Christ ? » car, même si je reconnaissais l’être en essence, je me demandais ce que je devais faire pour devenir femme-Christ sur Terre, comment l’incorporer afin de le vivre dans chaque cellule de mon corps, de mon être et dans chaque domaine de ma vie sur Terre. C’est alors que le parallèle suivant m’a été donné et on m’a demandé : « quels sont les attributs de la tristesse ? ». En effet, quand « je suis triste », je donne pouvoir à la cause de ma tristesse de me la faire ressentir dans tout mon corps et donc de l’incorporer. Quelle que soit l’émotion que je mette après « je suis » triste, heureuse, déçue, en colère, je donne le pouvoir à la cause de l’émotion d’agir sur mon être en le conformant à ce que cette émotion est censée me faire ressentir, et, comme je crois en cette chimie, je me mets à ressentir ce qui correspond à l’émotion que je place après « je suis ». Ainsi, je sais ce que la colère est censée me faire ressentir, et il en est de même pour toutes les autres émotions car on m’a appris à les identifier, à les différencier et à les exprimer lors de mon développement psychique pendant l’enfance. Je sais ce qui ME rend triste et ce qui ME met en colère. Et vous ? On m’a appris à donner aux choses extérieures le pouvoir de décider de ma chimie interne. Mais en vérité, rien ni personne n’a le pouvoir de modifier cette chimie et de me faire ressentir ou incorporer quelque chose. Je suis la seule à autoriser cela en leur donnant ce pouvoir et une meilleure connaissance de moi-même m’a permis de reprendre ce pouvoir et de ne plus autoriser l’extérieur à décider de la nature de mon intérieur.

Mais alors, toujours cette question sans réponse : quels sont les attributs du Christ ? Qu’est censé me faire ressentir le Christ ? Quand je dis « je suis Christ » comment suis-je censée me sentir ?

J’ai d’abord redécouvert les 10 Commandements :

« Je suis le seigneur, ton Dieu, tu n’auras pas d’autres dieux que moi,

Tu ne fabriqueras pas d’idole,

Tu ne prononceras pas en vain le Nom du Seigneur,

Tu observeras le jour du sabbat pour le sanctifier,

Tu honoreras ton père et ta mère,

Tu ne tueras pas,

Tu ne commettras pas d’adultère,

Tu ne voleras pas,

Tu ne porteras pas de faux témoignage ni ne mentiras,

Tu ne convoiteras rien de ce qui est à ton prochain »

Puis j’ai revu les 4 accords Toltèques :

« Que votre parole soit impeccable,

Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle,

Ne faites pas de suppositions,

Faites toujours de votre mieux »

Je trouvais tout cela louable mais suspect car trop long et complexe à respecter. À chaque situation, se réciter tout ça pour bien penser à les appliquer. Dieu est simplicité et je ne pouvais pas croire que Sa Loi soit encore si complexe, quoique déjà bien moins qu’à l’époque de Jésus, je vous l’accorde. Et puis, je me suis souvenue de ce qu’avait dit Jésus : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13:34) Et c’est là que j’ai compris. Rappelez les 10 Commandements à celui qui aime son prochain et il vous regardera sans comprendre, car celui qui aime son prochain ne pensera jamais à le voler, le calomnier, le trahir ou le tuer. Celui qui aime son prochain ne sera jamais tenté de le convoiter ou de le déshonorer. Ainsi, celui qui aime son prochain n’a pas besoin de commandements ni d’accords à respecter car l’Amour dont il est capable lui suffit pour respecter tous les commandements en même temps sans même avoir à y réfléchir.

L’Amour est donc le seul attribut du Christ.

L’Amour, comme un rayon de soleil, contient en lui un arc-en-ciel de sous attributs tels que la patience, l’humilité, la bonté, la générosité, la courtoisie, le désintéressement, la douceur, la simplicité, et la sincérité, mais pour éclairer l’obscurité, le rayon de soleil dans son unité sera le moyen le plus direct que la somme des couleurs de l’arc-en-ciel.

D’ailleurs, celui qui aime son enfant est prêt à tout pour lui, même donner sa vie. C’est comme cela que Jésus nous aimait, comme des fils. Il aurait pu mourir simplement et vivre sa transfiguration paisiblement mais il choisit d’expérimenter les souffrances les plus terribles pour démontrer la force de sa foi en ce Christ en lui qui lui permettrait de reconstruire « ce Temple en 3 jours ». Il choisit de donner sa vie de la pire des manières pour nous montrer que même, et surtout, les plus faibles et les plus humiliés, tel qu’il l’a été lui-même, ont le pouvoir par leur foi de transcender la forme et d’incorporer le Christ.

Il n’est cependant pas nécessaire de mourir pour incorporer le Christ. Jésus avait incorporé le Christ bien avant de mourir et c’est cela qui lui donna le pouvoir de faire ce qu’on appelle des miracles mais qui ne sont que le témoignage de son union avec Dieu-principe. Celui qui s’unit à Dieu-principe reçoit Ses Attributs en héritage, par le fait de la fusion de sa volonté d’homme avec Celle de Dieu, Volonté Suprême d’Amour et de Perfection Divine. Celui qui incorpore le Christ de son vivant peut vivre la transfiguration et emporter son corps avec lui dans les mondes spirituels de survie éternelle. Cela lui permet d’aller et venir à sa guise entre les mondes de la forme et les mondes spirituels, comme il est coutume pour Jésus et d’autres Maîtres sur Terre.

Cependant, ceux qui reconnaissent leur Filiation Divine et le Christ en eux mais qui ne parviennent pas à l’incorporer totalement avant l’heure de leur mort doivent abandonner leur corps pour accéder aux mondes spirituels de vie éternelle. Pour revenir dans les mondes de la forme, il faut un corps, et une nouvelle incarnation sera donc nécessaire pour qui veut revenir.

Jésus est devenu Jésus-Christ car il a réussi à aimer ses Frères et Sœurs plus que lui-même.

Ainsi, je vous le dis, après avoir réussi à retrouver votre souveraineté personnelle, il s’agira d’apprendre à vous oublier vous-même pour vous mettre au service de tous, oubliant vos propres besoins, vos propres intérêts et vos propres désirs, certains que Notre Père y pourvoira sans faille.

<<     >> Suivant