HOMO CHRISTUS
Guide d'un chemin vers la Paix
Émergence de l'homme et de la femme Christ
« Ce livre est un fruit du Ciel, tombé dans ton cœur et mûri dans la douleur, l’abandon, l’écoute, et la fidélité. Il n’appartient à personne d’autre qu’à Celui qui l’a inspiré » - S.C.
Merci à celui qui m’a ouvert la Voie,
Merci à celui qui a porté Sa Voix pour moi quand je n’y arrivais plus,
Merci à celui qui a porté le feu pendant que je traversais la nuit, et qui a maintenu la forme pendant que je la laissais se dissoudre, car il a été le gardien silencieux d’un Temple en gestation,
Merci à celui qui m’a appris à vivre,
Merci à celles qui ont été là à chaque pas,
Et merci à tous ceux qui m’ont permis de faire beaucoup d’erreurs en toute sécurité.
PREMIERS CONTACTS : Une réponse à mes questions
I – YHWH m’a dit : Écris la Prophétie
II – La Grande Révélation : d’Homo Sapiens à Homo Christus
Être souverain en son Royaume
Les relations avec autrui
Les parts d’ombre
Le karma et les relations
La responsabilité
La mutation
Le discernement
Les signes et synchronicités
III – La Transparence : Clé de l’Évolution
La caractéristique primordiale
Étape 1 : Être transparent avec vous-même
Étape 2 : Apprendre à accepter ce que vous avez vu comme ni bien ni mal mais comme l’Unité qui s’exprime en vous
Étape 3 : Apprendre à accepter cette Unité chez l’autre, lui laissant la possibilité d’être transparent avec vous sans que cela ne vienne déranger votre équilibre intérieur
IV – La Nouvelle Sexualité : Le Retour du Féminin Divin
Le conditionnement de la Femme
MÉTHODOLOGIE d'un chemin vers la Paix
I – Prenez conscience des forces invisibles qui œuvrent
Si tu étais Dieu, quelle stratégie utiliserais-tu pour guider les gens vers la Vérité ?
Si tu étais Satan, comment ferais-tu pour empêcher les gens de connaître la Vérité sur Dieu ?
II – Identifiez les fondements de votre personnalité
La roue du changement d’Hudson
Phase 1 : Tout va bien
Phase 2 : C’est plus comme avant
Phase 3 : Dépression
Phase 4 : Renaissance
Identification de votre blessure d’Âme
Le Rejet
L’Abandon
L’Humiliation
La Trahison
L’Injustice
Test de la symbolique inconsciente
III – Explorez votre Temple Intérieur
IV – Comprenez la nature de votre véhicule terrestre
Qu’est-ce qu’un atome ?
Qu’est-ce que l’énergie ?
Qu’est-ce que la matière ?
Qu’est-ce qu’un égrégore ?
Vibrer haut, vibrer bas
Création et mal-création
La vérité sur votre véhicule terrestre
Pourquoi vos corps subtils sont-ils invisibles ?
Qu’est-ce qu’une fréquence ?
Pourquoi ne sait-on pas tout ça ?
Le Corps Physique
Le Corps Éthérique
Le Corps Émotionnel (ou Astral)
Le Corps Mental
Le Corps Causal
Le Corps Bouddhique
Le Corps Divin (ou Atome divin)
D’où viennent les pensées ?
Comment se fait la rencontre entre une pensée et le corps mental d’un individu ?
Qu’est-ce qu’une croyance ?
Identifier une croyance
Qu’est-ce qu’une émotion ?
Comment maîtriser son corps émotionnel ?
Qu’est-ce que le Corps de Souffrance ?
V – Entrez dans le Nouveau Paradigme
Une nouvelle façon de communiquer
Les bases de la communication responsable, authentique et bienveillante
La communication consciente
Révéler le coach qui vit en vous
Définition du coach
Le rôle du coach
Les règles du coach
Les outils du coach
La congruence du coach
Le silence dans la communication
Les effets de la non-écoute
Le silence est d’or
Lois physiques
Lois sensorielles
Lois morales
Lois juridiques
Lois relationnelles
Lois karmiques
Le Lion et la Tortue
L’émergence de l’homme et de la femme Christ
De l’Homme ordinaire à l’Homme Christ
L’Âme et la Personnalité
La communication entre le Saint-Esprit et la Personnalité
Le Plan de la Pensée de Dieu
Le chemin du discipulat
La réalité en miroir
Souveraineté personnelle et discernement
Authenticité et vulnérabilité
Responsabilité et notion de victime
La solitude sur le chemin du discipulat
Garder la Vision
ET APRÈS : Une introduction à ce qui s'en vient
I – Nouvelles Définitions pour sortir des dogmes
Jésus n’est pas celui que vous croyez
Dieu n’est pas celui que vous croyez
La première vague d’Hommes Christ
Faites régner la Paix comme un Christ
Sortez de la prison du monde de la forme
Renaissance christique silencieuse
J’ai découvert comment devenir Christ
Le tri des âmes a actuellement lieu
Tout ce que je vois autour de moi ne signifie rien
Ne soyez pas pressé, car le temps est votre allié
II – Nouvelles Lois : Renversement de la Vision
Le temps de l’Apocalypse : s’entraîner à la justesse d’esprit
Le casse-tête de l’Unité pour l’égo
Il ne veut pas que vous guérissiez
III – Nouveau Monde : Dernier pas
La Voix de l’Esprit est la manifestation du Saint-Esprit sur Terre et enseigne la Paix en portant Sa Voix.
Elle est le fruit d’un chemin ; celui d’une mortelle qui a entendu et répondu à l’Appel de Dieu Son Père Qui la rappelait à la Maison. C’est alors qu’Il lui a envoyé Son Instructeur, le Saint-Esprit, et qu’elle a fait le choix d’écouter Sa Voix Qui la guida sur le chemin du Retour.
Tout en foulant ce chemin, elle a pris soin de rédiger une méthode qu’elle affina au fil de ses pas et qu’elle partage désormais avec ceux qui font aussi le choix du Retour, pour les inspirer et les aider.
Ce livre est un guide rédigé par cette mortelle renaissant mais revu et corrigé par le Saint-Esprit afin de vous délivrer non pas la Vérité mais la Perception Juste de cette Vérité qui vous ouvrira les Portes du Royaume.
HOMO CHRISTUS - Guide d’un chemin vers la Paix - Émergence de l’homme et de la femme Christ
Copyright © 2025 La Voix de l’Esprit
Graphisme, textes, images et mise en page : La Voix de l’Esprit
Première impression : Août 2025
Tous droits réservés
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Autoédition
ISBN : 979 8 28635 674 4
Dépôt légal à la BnF : Août 2025
Table des matières > Introduction > PARTIE 2 – Chapitre VI : Renaissez Homo Christus > Le paradigme Homo Christus
VI – Renaissez Homo Christus
Le paradigme Homo Christus
« Une nouvelle façon de vivre, d’être et de penser »
Un paradigme est qualifié de nouveau quand il nous propose une nouvelle vision de la réalité, une révision de notre morale, de nos valeurs, de nos croyances et de nos lois.
Sur Terre, le nouveau paradigme qui émerge est celui de la 5e dimension, et dont la 4e constitue une étape préparatoire, permettant une transition énergétique du monde et de ses habitants vers une réalité plus éthérée. Vous pourriez considérer cette 4e dimension comme un pont, sur lequel vous est accordé un temps d’adaptation, une période durant laquelle vous sont introduites de nouvelles visions, notions, valeurs, mœurs, croyances et lois de vie. Elle pourrait être vue comme une introduction à la 5e dimension, une bande annonce expérimentale vous permettant de voir à quoi vous avez affaire avec ce qui s’en vient.
Il existe une multitude de signes et de symptômes qui vous informent de votre progression sur ce pont. En voici une liste non-exhaustive :
- Fatigue extrême et « comas énergétiques » : le sommeil vous tombe dessus comme une chape de plomb et vous n’avez d’autres choix que de dormir
- Douleurs physiques (squelette, muscles, tête, yeux, etc.)
- Pertes de mémoire
- Oreilles qui bourdonnent
- Rêves lucides
- Capacités extra-sensorielles qui s’ouvrent
- Besoin de solitude
- Besoins/envies/centres d’intérêt qui changent
- Relations qui se terminent
- Remise en question de votre mode de vie, de vos valeurs
- Besoin d’authenticité, de vérité, de simplicité
- Élan au dépouillement, au tri des possessions et relations
- Sens et sensibilité exacerbés
- Instabilité émotionnelle
- Perte de repère
- Dépression
Une fois qu’on a dit tout ça, il ne s’agit pas de se complaindre dans tous ces symptômes ou de s’en satisfaire car ils n’ont en soit aucune importance, si ce n’est de vous donner l’indication que vous avez choisi le chemin vers le paradigme supérieur de la 5e dimension.
En effet, trop de personnes se sentent fières de ces symptômes, arborant un air supérieur, dénigrant ceux qui n’auront pas fait le même choix, ou qui les utilisent pour justifier leur tendance marginale, procrastinatrice ou de victime. Une fois qu’on a cette information, on s’en libère car le savoir ne doit vous servir qu’à lâcher prise, comprenant, après quelques examens médicaux le vérifiant, que vous n’avez aucun problème de santé et que ce que la médecine ne peut expliquer vous concernant vient du fait de votre avancée sur le chemin vers la 5e dimension.
Plus précisément, quand vous ressentez un symptôme, n’en faites pas toute une histoire, laissez-lui simplement la liberté d’agir en vous, mais ne lui donnez pas plus d’attention qu’il n’en mérite, et ne vous racontez pas trop d’histoires à son propos. Il est simplement l’expression physique d’un réagencement en vous. Suivez les élans qu’il vous invite à suivre, bénissez-le, lâcher-prise et continuez le cours de votre vie. Souvent, c’est le repos qu’il vous indiquera. Pourquoi ? Car ces réagencements demandent beaucoup d’énergie et si cette énergie vous la gaspillez dans trop d’activités futiles de votre quotidien, c’est autant d’énergie qui ne pourra pas être utilisée pour ce réagencement. Se mettre au repos, c’est accompagner le changement qui s’opère en vous. Il est donc dans votre intérêt de suivre ces élans.
La 4e dimension est une phase de remise en question totale où tout ce qui faisait votre vie est passé en revue afin de savoir ce que vous gardez et ce que vous jetez, sachant que ne peut être gardé uniquement ce qui est aligné avec ce que vous êtes vraiment et ce qui vous nourrit. Fini les croyances et les actions par loyauté transgénérationnelle, familiale, amicale, professionnelle ou sociétale. Vous vous mettez à vouloir faire le tri dans tout ça pour identifier ce qui compte vraiment pour vous et redevenir acteur de votre vie en incarnant au quotidien ce que vous êtes vraiment en tant qu’esprit libre. L’Homme ordinaire que vous étiez est en train de vouloir devenir un Homme développé.
Le paradigme de la 5e dimension est à la fois très bien connu de l’Homme ordinaire tout en lui étant complètement étranger. Connu car il s’apparente à ce qu’il appelle le Paradis, et étranger car il est incapable de concevoir une telle réalité sur Terre. Tout en acceptant, pour certains, la possibilité d’une telle réalité quelque part très loin d’ici, il lui paraît inenvisageable de le vivre ici sur Terre. Et il a en quelque sorte raison car une telle réalité nécessite une certaine vision de la vie, des autres et de soi-même pour que cela soit possible.
Pour comprendre ce à quoi l’Homme ordinaire (3D) est préparé, dans sa transition via l’Homme développé (4D) pour atteindre le statut d’Homme Christ (5D), nous allons prendre connaissance de la nature et des lois de ce Nouveau Paradigme.
Ci-après, je vous propose une liste non-exhaustive des étapes que cette transition dimensionnelle offre à vivre.
Le chemin du discipulat
Tout Homme ordinaire qui répond à l’appel du Christ en lui, ou à la Voix du Saint-Esprit de Dieu en lui, commence une mutation vers le statut d’Homme développé et entre sur ce qu’on appelle le chemin du discipulat. C’est un chemin initiatique en plusieurs phases qui guide l’apprenant vers la prochaine étape de son évolution, à savoir la 5D dans le cas de la Terre. Pour ça, comprenez que Tout n’est qu’Un en Esprit et qu’à l’intérieur de ce Un Spirituel, il existe plusieurs niveaux de conscience. Chacun est guidé à rejoindre le niveau directement supérieur, sous l’inspiration des consciences supérieures.
En vous aidant des illustrations précédentes sur la Pensée de Dieu, imaginez que le Tout qui n’est qu’Un en Esprit est une sphère. Au centre se trouve un point, l’origine de ce Tout, c’est-à-dire la Pensée Originelle. Dans son expression, cette Pensée Originelle s’est extériorisée en une infinité de dimensions sphériques imbriquées les unes dans les autres comme des poupées russes. Plus une sphère est éloignée du Centre, plus sa création est imparfaite. Nous reparlerons plus précisément de cela après.
Ainsi, dans le cas de l’Homme ordinaire, se croyant seul quoiqu’éternellement connecté à l’Un, il sera guidé par ses instincts primaires mais le Saint-Esprit tentera une prise de contact avec lui aussi longtemps que nécessaire jusqu’à ce qu’Il soit entendu.
Dans le cas de l’Homme développé qui aura répondu à l’appel intérieur du Saint-Esprit en commençant à écouter ses propositions, une communication régulière et de plus en plus naturelle s’établira entre eux et il suivra de plus en plus volontiers les intuitions émanant de Lui. Dans ce cas, Il œuvrera à préparer la conscience du disciple à plus d’harmonie, le guidant à trouver l’équilibre mental, émotionnel et physique, et ce, en l’invitant à faire le tri dans toutes les strates de son quotidien.
Cette étape de tri est inévitable et primordiale car pour espérer pouvoir accéder à l’étape suivante de l’évolution, l’apprenant doit avoir retrouvé la pleine maîtrise de sa création, et cela passe par le fait d’être pleinement maître de ses pensées, de ses émotions et de son corps, ayant exploré et acceptant pleinement toutes ses parts, tout en ayant une vision claire de sa nature et de sa mission.
Une fois que le contact entre la personnalité et le Saint-Esprit est suffisamment développé et stable, il en découle une conscience plus éthérée et donc avec une vibration plus haute, lui donnant accès à un niveau de communication plus élargi. C’est ainsi que le maître en formation s’explore et s’entraîne à vivre au quotidien dans une conscience de 4e voire 5e dimension, dans laquelle tous les détails de son existence sont remis dans les mains de Dieu, lui laissant l’espace nécessaire pour se découvrir afin de savoir comment œuvrer pour ce nouveau monde en construction.
La réalité en miroir
Sur le chemin du discipulat, la réalité en miroir est un principe avec lequel l’Homme développé est invité à se familiariser. Le principe est que tout ce qui fait son environnement extérieur – objets, personnes, relations, conditions, situations, événements – n’est que l’hologramme de ce qu’il est à l’intérieur.
Autrement dit, c’est comme si un vidéo projecteur installé sur sa poitrine vidéo-projetait à l’extérieur le film de ce qui se déroule à l’intérieur, matérialisant les scènes qui se jouent en lui pour qu’il puisse les voir, en prendre conscience et effectuer les changements qui doivent être faits pour plus d’harmonie intérieure, et donc extérieure.
S’il vous plaît, faites l’effort de laisser de côté vos aprioris quant à ce qui vient tout juste d’être dit et interrogez-vous sérieusement, car ce concept est celui qui peut changer votre vie pour le mieux en un instant.
Ce qu’enseigne le principe de la réalité en miroir c’est d’accueillir les relations avec autrui comme un enseignement sur soi-même, de ne plus rien prendre personnellement et de comprendre que les autres ne sont que les personnages externalisés des scènes qui se jouent à l’intérieur de vous, et que ce qu’ils vous font ou vous disent n’est qu’une manière pour la Vie de mettre en évidence ce que vous vous dites et ce que vous vous faites à vous-même dans l’inconscience de votre intériorité. Votre réalité physique est conséquemment liée à ce qui se joue d’abord en vous.
Si vous comprenez ce concept, vous vous demandez bien comment vous pourriez l’incarner au quotidien. Tout part d’un positionnement intérieur approprié : comprendre que les personnes et les situations sont des « acteurs » et qu’ils sont utilisés par la Vie pour incarner ce qui se passe en vous. En vérité, vous faîtes incarner aux autres ce que vous ne voulez pas ou n’arrivez pas à voir à propos de vous-même. Si vous voyez de l’injustice partout, demandez-vous de quelle façon vous vous sentez vous-même coupable. Si vous croyez que tout le monde vous manque de respect, demandez-vous de quelle manière vous vous manquez de respect à vous-même. Si vous pensez que personne ne vous comprend, demandez-vous de quelle façon vous ne vous comprenez pas vous-même. Si tout le monde semble systématiquement dépasser les bornes avec vous, demandez-vous où sont vos limites. Si tout semble s’être ligué contre vous pour vous mettre en rogne, interrogez-vous sur le point commun de ces situations sources de colère et vous identifierez la vraie cause. Quoi qu’il en soit et quelle que soit votre interprétation de ce qui se joue à l’extérieur, cela aura tout à voir avec vous, indépendamment des acteurs et des situations.
Condamner l’autre ou la situation pour ce qu’elle vous fait ressentir, c’est passer à côté de la compréhension libératrice que c’est vous-même qui l’avait extériorisé pour mieux le voir en vous. Vous comprenez donc que, malgré les apparences, ces personnes et ces situations ne vous veulent aucun mal et qu’il est donc inutile de leur en vouloir pour le service qu’elles vous rendent. La seule chose qui importe à ce stade c’est d’accepter la vérité que vous êtes créateur de tout.
Au fil de ce livre, vous comprendrez finalement quoi faire de cette vérité pour accéder à la guérison. Mais je peux d’ores et déjà vous dire que, seul, vous ne pouvez rien. Il vous faudra l’aide de vos Frères, pour qu’ils vous montrent ce que vous êtes, et du Saint-Esprit, pour qu’Il défasse toutes vos « erreurs » et leurs conséquences. Il est le Seul qui puisse réparer quoi que ce soit et c’est à Lui que vous devriez remettre tous les conflits que vous rencontrez pour qu’Il les défasse à votre simple signal.
Souveraineté personnelle et discernement
Le chemin de l’Âme est un chemin de retour à la souveraineté personnelle où le discernement est de mise. Quoi que la Vie vous donne à vivre n’est que dans le but de vous pousser à faire des choix souverains et discernés.
La souveraineté personnelle n’a cependant rien à voir avec le pouvoir sur les autres mais bien avec le pouvoir sur soi-même. De même, le discernement n’a rien à voir avec la recherche d’une vérité extérieure mais bien avec la vérité intérieure. En effet, un être souverain sait discerner le vrai du faux sans pour autant savoir si c’est vrai ou faux. Notre époque est l’âge de l’intox et de l’infox. Ainsi, il est devenu difficile de trouver des réponses fiables à l’extérieur car on lit et on entend tout et son contraire. Dans un premier temps, il ne s’agit donc pas de chercher à discerner la Vérité Une mais bien la vérité qui fait sens pour vous, qui est validé dans vos tripes. « Est-ce vrai pour moi ? » Si la réponse est oui, inutile d’en douter et d’aller chercher validation à l’extérieur : perte de temps et d’énergie. Suivez le chemin de votre vérité. Sans aucun doute, au détour d’un chemin vous finirez par découvrir que cette vérité n’est plus tout à fait vraie, voire carrément fausse. Qu’il en soit ainsi ! C’est un processus normal et cela démontre que vous avez évolué et acquis une compréhension plus élargie des choses, ce qui vous permet de revoir la définition de ce qui n’est plus vrai pour vous. Abandonnez ce qui ne fait plus sens, mettez à jour votre vérité et reprenez votre route. Les vérités auxquelles vous croyez sont un GPS et les cartes GPS ne doivent-elles pas être mises à jour régulièrement à la suite de modifications terrain ? C’est déstabilisant mais il va falloir s’y habituer car c’est comme ça pour l’éternité, jusqu’au jour de la fusion avec Dieu la Source. C’est après avoir été éprouvé suffisamment de fois par de violentes déceptions, face à vos croyances qui s’écroulent et auxquelles vous étiez accroché, que vous finirez par ne plus vous attacher à aucune d’entre elles. Vous utiliserez ces vérités simplement pour ce qu’elles sont : des panneaux indicateurs sur le chemin de la Vérité Une. D’ailleurs, vous accrochez-vous à tous les panneaux que vous rencontrez sur la route ? Seigneur, j’espère bien que non.
Ainsi, quoi que vous fassiez, il s’agira toujours de chercher à savoir ce qui est vrai pour vous et d’avancer selon votre propre boussole interne.
Un être souverain est un être qui se connaît suffisamment lui-même et qui a pu identifier ses propres limites, qui les respecte et sait les faire respecter. C’est un être qui sait dire non si cela ne respecte pas son intégrité interne et qui sait dire oui s’il a de la disponibilité pour s’ouvrir à l’extérieur.
Un être souverain a compris le principe énergétique du « moi d’abord ». C’est ce que Stendhal appelle l’égotisme, une sorte d’égoïsme sain, « qui est la tendance à s’analyser, à faire référence à soi-même et à sa personnalité. C’est la volonté d’explorer sa propre personne et de se connaître, sans forcément sombrer dans l’égoïsme ou le narcissisme. »[1] Comment voulez-vous aider efficacement quelqu’un si vous n’êtes vous-même pas bien ou si vous ne vous connaissez pas suffisamment ? C’est ce qu’on nous apprend en premier en formation de coach (la congruence) et même de secouriste : la protection. Avant de venir en aide à quelqu’un, on s’assure que le danger est écarté et que nous pouvons intervenir en toute sécurité afin d’éviter le suraccident.
Un être souverain a fait un tri dans les habitudes de son quotidien et dans ses « obligations ». Il a identifié ce qui respecte son intégrité interne et ce qui la transgresse. C’est ainsi qu’il a vu le nombre de ses obligations réduit à trois maximum, le reste n’étant que des mondanités qu’il s’imposait de faire pour sauver les apparences, entretenir les relations ou faire plaisir aux autres. C’est alors que cet être a vu son énergie disponible grandir et son temps libéré. Libéré pour faire quoi ? Ce qui est bon pour lui, ce qui lui donne de la joie, ce qui le ressource et surtout ce qui a du sens ! Et pour savoir tout cela, il vous suffit de vous aider de vos résultats de la partie 1.
En effet, un être souverain ne fait que ce qui fait sens pour lui, même s’il ne comprend pas toujours mentalement ce qu’il est poussé à faire. En fonction de votre Human Design, cela fera sens dans la tête, dans le cœur ou dans les tripes ! De plus, si l’oubli de soi est finalement la voie, il ne pourra être sainement possible qu’après ne s’être soucié QUE de soi le temps nécessaire. En effet, l’oubli de soi est un concept abusif et mal défini dans nos sociétés qui promeut la notion de sacrifice et qui entretient la croyance qu’il est bon de faire passer ceux que l’on aime avant soi. Cette approche est fausse car, ici, c’est l’égo qui parle ! À l’origine, l’oubli de soi n’est pas un sacrifice mais l’état naturel de la créature qui s’en est remise à son Créateur. Celui qui s’oublie ne le fait pas pour être aimé mais pour aimer. Il s’oublie car sa conscience n’est plus focalisée sur la préservation de son individualité mais sur l’extension de l’Unité dont il fait partie. C’est ainsi que son individualité est naturellement maintenue par l’Unité.
Mais avant de comprendre et d’incarner cet état, il est d’abord indispensable de comprendre la nature de l’individualité et d’apprendre à la protéger. Ainsi, il est interdit de s’oublier ou de se renier pour satisfaire les désirs, les peurs ou les croyances des autres, même de ceux qu’on aime le plus au monde. L’être souverain préserve son énergie et son équilibre interne en priorité et se rend disponible pour l’extérieur quand il a trouvé son équilibre et qu’il a un surplus d’énergie qui est fait pour être « donné ». Ce que j’appelle « surplus d’énergie » n’a rien à voir avec l’énergie que vous aurez « récupérée » après une phase de repos. Cette énergie est utilisée pour faire ce qui vous ressource, ce qui fait sens pour vous, et pour les trois obligations, mais c’est tout ! Si après avoir fait cela, vous n’avez plus d’énergie alors vous pouvez vous considérer indisponible pour le reste. Ce n’est que lorsque vous êtes ressourcé en surplus, c’est-à-dire qu’il vous reste de l’énergie après avoir fait ce qui est bon pour vous, que vous pouvez songer à vous rendre disponible pour l’extérieur.
Et au milieu de tout ça, il est important de connaître la nature sinusoïdale des phases d’énergie. Chacun a son propre cycle d’émission/réception. En phase réceptive, l’être souverain sait qu’il doit se mettre au repos pour réceptionner de l’énergie. Il doit en faire le moins possible et la vie se charge de libérer son planning pour l’encourager en ce sens. En phase émissive, l’être souverain sait qu’il a emmagasiné assez d’énergie pour l’investir dans ses projets de cœur et/ou venir en aide à l’extérieur. C’est une phase de mise en action et la vie créera des opportunités en ce sens.
Seul un Homme développé, un être souverain et maître de lui-même, est capable d’appliquer sainement l’oubli de soi car cela engendre le don de soi, attitude qui sous-entend que la personne se donne tout entière lorsque le besoin est là mais qui sait se retirer quand son surplus d’énergie ne le permet plus. « Moi d’abord ». On ne donne pas quand on n’a rien à donner. Et on ne peut donner que ce qu’on a en plus, sinon cela revient à se couper une jambe pour aider son voisin à marcher. Cette jambe coupée lui serait-elle vraiment utile ? Et ce sacrifice serait-il bénéfique pour vous ? Non, car il ne ferait rien de votre jambe et vous auriez perdu la vôtre : on est dans l’inefficacité absurde poussée à son paroxysme. À vouloir aider coûte que coûte, on aggrave les situations sans même s’en rendre compte et après on s’étonne des résultats catastrophiques. Et pourtant, combien de ces scènes se jouent à longueur de temps à cause de personnes, certes bien intentionnées, qui creusent leur trou pour remplir à l’aveugle celui du voisin. J’appelle ça mettre un pansement sur le pansement. D’un certain point de vue, ça peut être honorable mais sûrement pas pérenne. Une aide de bonne qualité, c’est-à-dire harmonieuse, nécessite des aidants en bonne santé à tous les niveaux. Ainsi, utilisez intelligemment le temps et l’énergie qui vous sont alloués en les investissant en vous et dans votre propre équilibre car c’est ainsi que vous pourrez fournir efficacement à votre voisin l’aide dont il a besoin pour « marcher », lors d’une occasion divinement orchestrée. Quand vous donnez sans avoir, c’est autant d’énergie vitale que vous perdez inutilement. De même, il est inutile d’aller chercher l’autre pour l’aider car il vous sera envoyé quand IL SERA PRÊT et surtout quand VOUS LE SEREZ vous-même ! Ne vous perdez plus dans l’aide à l’autre car c’est une manière de ne pas vous occuper de vous-même ! Et si vous pensez ne pas avoir de problèmes qui nécessitent d’y investir de l’énergie, c’est bien là la preuve que vous en avez beaucoup (de problèmes). Mais si au contraire vous pensez avoir tellement de problèmes à régler que cela ne vous laisse plus de temps pour vous amuser ou construire ce qui vous tient à cœur, c’est que vous vous êtes perdu dans votre propre illusion de problèmes.
La vérité c’est qu’il n’y a qu’un seul et unique problème sur cette planète : le manque de connaissance de soi.
Un être souverain se connaît lui-même et c’est la seule chose qui devrait vous animer tant que l’équilibre n’est pas retrouvé.
Authenticité et Vulnérabilité
L’Homme sur le chemin de l’incorporation du Christ apprend à être authentique dans tous les domaines de son existence, intérieurement et extérieurement. L’authenticité est le fait d’être toujours vrai et égal à soi-même, peu importe les circonstances. Homo Christus n’a plus le réflexe de cacher ce qu’il est car il a compris qu’il est parfait tel qu’il est. Il a compris que c’est l’imperfection de ses « défauts » qui font son humanité et que c’est cette humanité imparfaite qui lui a enseigné à choisir la Perfection du Christ de Dieu.
Les lignées de créations supérieures qui naissent dans les mondes de Perfection ne connaissent que la Perfection de laquelle elles émanent et sont complètement étrangères à la notion de dualité, d’imperfection ou de matérialité. Alors que nous passons des vies à chercher la Vérité de Dieu pour finalement en incarner la Perfection dans la forme en la dépassant, d’autres passent l’éternité à essayer de comprendre ce que nous connaissons si bien dans notre chair et que nous voulons transcender. La difficulté de notre condition d’être humain du monde de la forme est un sujet éternel d’étude pour ceux qui sont nés dans les réalités éthérées. L’expérience terrestre offre un cadeau de grande valeur à celui qui a compris que sans l’expérimentation, la connaissance n’est rien. La sagesse naît de l’expérimentation de la connaissance. Les plus grands enseignants sont ceux qui savent de quoi ils parlent pour l’avoir expérimenté jusqu’à la maîtrise.
Soyez reconnaissant de vos « erreurs » et de ce qu’elles vous ont appris. Qui seriez-vous aujourd’hui si vous ne les aviez pas faites ? Songez à tout ce que vous n’auriez pas appris ? Car comment peut-on apprendre sans essayer ? Sans se tromper ? Sans recommencer ? Comment peut-on savoir si c’est juste, bon ou adapté sans avoir d’abord essayé ? Celui qui ne fait rien ne pourra jamais se tromper, ça c’est sûr. Mais qu’aura-t ’il appris en fin de compte ? L’immobilisme issu de la peur. Il aura appris l’immobilisme, l’inaction et n’ayant jamais vraiment rien entrepris, il lui semblera n’avoir fait que peu d’erreurs, sans se rendre compte que la plus grosse aura été de n’en avoir jamais faites. Profitez de chacune de vos expériences ici-bas, et surtout ne craignez pas d’en vivre beaucoup, qu’elles soient « bonnes » ou « mauvaises », car vous vous en souviendrez plus tard avec nostalgie, quand, au sein de l’Être éternel vous témoignerez de votre expérience de la forme, de sa rudesse, de sa douceur mais surtout de sa grande nature enseignante. Il est une chose de connaître toute chose mais il est tout autre de le vivre.
On vous enseigne le culte de la perfection, selon des standards établis par une poignée de personnes « influentes ». Tous les domaines de votre vie doivent répondre à ces standards sous peine de ne pas être acceptables ou du moins dans la « norme ». Les relations, la famille, les actions, les opinions, les projets, les entreprises[2], l’apparence physique, etc. sont soumis à la pression des standards de « normalité ». En effet, l’idée de sortir des sentiers battus est paralysante pour beaucoup. Marcher hors des normes établies, c’est risquer de « se tromper », de faire des « erreurs » et d’être jugé voire rejeté.
« Pour être créatif, il faut surmonter la peur de se tromper » Albert Einstein
« Il faut avoir un chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse » Friedrich Nietzsche
« Le bon goût est l’ennemie de la créativité » Pablo Picasso
« Il n’est pas possible de réfréner la faculté créatrice ; ce qu’on ressent en soi doit finir par sortir » Vincent Van Gogh
« Une confrontation permanente entre théorie et expérience est une condition nécessaire à l’expression de la créativité » Pierre Joliot
En effet, l’authenticité rejoint la notion de créativité car celui qui est authentique est créatif simplement en se laissant être lui-même. Le plus grand frein à l’authenticité c’est la peur de se tromper. Pour être authentique et créatif, il ne faut pas craindre de se tromper, car en vérité, la créativité naît dans le chaos de ce qui n’est pas normé ni nommé. Et ce qui pousse la plupart des gens à ne pas oser, c’est la peur de faire autrement, la peur de ne pas réussir du premier coup ou de se tromper de voie. S’engager dans une voie n’est pas synonyme de perpétuité, ni l’erreur de fatalité. Quels que soient les moyens mis en œuvre pour tenter quelque chose, il est toujours possible de tout arrêter ou de changer. La puissance de votre force réside dans le courage dont vous êtes capable pour oser changer d’avis alors qu’on vous dit de continuer, ou de faire différemment de ce qu’on vous urge à faire. Être authentique c’est aussi et surtout être honnête avec soi-même et ne JAMAIS se renier, JAMAIS !
Pour autant, réussir du premier coup n’est pas synonyme de perfection ou de normalité. La Perfection dont je parle ne résulte pas d’un lancer de fléchette au centre de la cible, d’angles droits, de lignes droites ou de cheveux bien lissés. La Perfection dont je parle, c’est la Perfection de Dieu qui a Lui-même cheminé intérieurement pour conceptualiser la Perfection divine dans son Mental, pour ensuite lui donner vie via une projection initialement chaotique. Tout ce qui est créé dans l’univers naît du chaos qui s’organise dans une coupe sereine :
- Étoiles et planètes naissent de nébuleuses (nuages de poussières agités au sein de l’espace immobile)
- Un enfant naît du brouhaha d’une course folle entre des millions de petites cellules hystériques qui courent pour le grand prix, et dont un seul gira serein au fond de la caverne silencieuse
En effet, il existe toujours un socle solide et serein pour soutenir le chaos inévitable à toute création. Les essais, les tentatives, les erreurs, les échecs sont le nuage de poussières chaotique nécessaire et préalable à l’accouchement de toute réalisation. Mais la Perfection de Dieu ne réside pas dans l’atteinte de ce but mais dans le chemin pour y arriver. Réussir quelque chose est honorable mais n’apporte rien de plus qu’une satisfaction éphémère. Vous aurez plus appris de toute la souffrance et des échecs rencontrés sur le chemin que de la satisfaction ressentie au franchissement de la ligne d’arrivée. Toute réussite n’est que le point final d’un apprentissage, un moyen de vous dire que vous avez atteint un but, que vous pouvez vous accorder une pause, intégrer la sagesse acquise et vous en servir pour l’étape suivante de votre choix, car il n’y a jamais de fin ni d’arrivée, seulement et toujours un chemin.
Enfin, il faut être capable de vulnérabilité pour emprunter la voie de l’authenticité et de la créativité. La vulnérabilité est inévitable quand on fait preuve d’authenticité car on se met à nu, on se montre tel qu’on est, ce qui nous expose à la critique et potentiellement au rejet. Tous ceux qui osent être authentiques se rendent vulnérables et font face au rejet et à la critique car nous sommes dans un monde qui a peur de ce qui n’est pas normé. Être authentique c’est être libre mais cela a un prix : le courage.
Cependant, à notre époque, ce prix ne nous fait généralement plus risquer notre vie, seulement notre « réputation » et notre orgueil. À chacun de décider ce qui est le plus important pour lui : l’illusion d’une place dans une société mortelle, ou la vérité de la liberté dans une Fraternité éternelle ?
Responsabilité et notion de victime
Connaissant le principe de la réalité en miroir, ainsi que son propre pouvoir créateur, la notion de Responsabilité individuelle émerge et l’être souverain prend la totale responsabilité de ses mal-créations et donc de sa réalité. Reconnaître sa pleine responsabilité individuelle est un acte fort et décisif en termes d’évolution car elle fait définitivement sortir l’Homme de toute tentation à jouer les victimes.
À ce stade, il existe deux niveaux de compréhension dans la notion de victime et il est important de les définir clairement pour éviter tout malentendu.
En France, selon la loi des Hommes gardée par le ministère de l’Intérieur : « Une victime est une personne qui subit un préjudice provoqué par un fait quelconque. La victime peut être une personne physique ou une personne morale (société). Le préjudice peut être corporel (blessures, infirmité, etc.), matériel (dégradation, destruction, etc.), moral (atteinte à l’honneur, etc.) ou d’agrément (trouble de jouissance, etc.). Il doit être certain, et il ne peut être indemnisé que si le préjudice s’est réalisé ou si on est sûr qu’il le sera. Le fait générateur du préjudice peut résulter soit d’une activité humaine (catastrophe industrielle, infraction pénale, etc.), soit d’un événement naturel (inondation, incendie, tornade, etc.), soit d’un cas mixte (un événement naturel amplifié par l’action de l’Homme). Pour faire reconnaître sa qualité de victime, il convient donc de prouver l’existence du préjudice subi. »
Dans ce cas, la victime est donc la personne qui subit personnellement et directement ou indirectement un préjudice (physique, moral ou matériel), par opposition à celui qui le cause (l’auteur). Elle peut demander reconnaissance de son statut de victime et les réparations qui en découlent seulement si le préjudice est avéré par jugement des preuves apportées.
Selon la Loi de Dieu, dans la phrase « reconnaître sa pleine responsabilité individuelle […] fait définitivement sortir l’Homme de toute tentation à jouer les victimes », on ne parle pas du statut juridique de la victime, mais de cette tendance instinctive de l’égo à la victimisation quand la vie ne semble pas aller dans son sens ou semble vouloir le punir. Il est donc primordial de comprendre la différence entre le statut juridique de la victime, qui a recours à la loi des Hommes pour être défendue, et la victimisation, pour ne pas faire d’amalgame avec ce qui va être dit à partir de maintenant.
Il existe la Loi de Dieu et la loi des Hommes. Il existe la Justice de Dieu et la justice des Hommes. La justice des Hommes est une tentative de faire comme Dieu avec ce qu’il sait de lui-même et des lois de vie qui l’entourent. Tout comme Dieu fait Justice à Son Image, l’Homme fait justice à la sienne.
Dieu est Bon, Juste, Amour et Miséricorde car Il voit tout, connaît tout et est partout.
L’Homme peut être bon mais il manque cruellement de connaissance de soi et des lois qui régissent la réalité de ses expériences et de ses interactions pour être capable de savoir ce qui est juste. Il ne voit pas tout, ne connaît pas tout et il est à un seul endroit à la fois. Il ne peut juger un fait que par ce qu’on lui en a dit ou par le peu qu’il en a vu. De plus, il est encore beaucoup trop intéressé dans les jugements qu’il porte, et chacun de ses jugements est influencé par des jugements similaires, par sa propre expérience personnelle ou encore par les influences externes. Il essaie d’être impartial mais il ne peut l’être à lui seul car l’impartialité nécessite une compétence que seul Dieu possède : l’omniscience, qui sait tout. L’impartialité implique de connaître tous les tenants et aboutissants d’une situation et de faire preuve d’un total désintéressement. Or, l’Homme ordinaire en est incapable car il est par nature intéressé et ne peut juger une situation que par les faits extérieurs qu’il peut voir ou qui lui sont rapportés par d’autres. Pour cela, il a besoin d’une conscience supérieure alliée, celle de Dieu l’Omniscient, qui voit tout, qui connaît tout et qui est partout.
C’est alors qu’on comprend qu’il est possible pour l’Homme de faire Justice sur Terre mais en se faisant l’instrument de Dieu Lui-même. Jésus ne disait-il pas « Que Ta Volonté soit faite et non la mienne » ? Dans Sa miséricorde, Dieu a laissé à l’Homme la possibilité de se faire justice lui-même jusqu’à ce qu’il se rende compte que c’est impossible pour les raisons citées plus haut. Il n’y a que la Justice Divine qui soit Juste. Si une victime cherche justice, elle pourra certes en recevoir une équivalence morale ou financière dans les tribunaux des Hommes, mais elle aura aussi le choix de demander directement Justice au Créateur de la Justice, s’en remettant à Sa Volonté pour ce qui est du verdict, et en vérité, de l’harmonisation de la situation, tant pour l’auteur que pour la victime des faits.
Pour comprendre cela, il faut comprendre la nature de ce qu’on appelle « victime ». Et c’est avec stupeur que vous découvrirez que ce statut est un abus de langage qui ne veut rien dire et ne représente rien. Le statut de victime n’est rien d’autre qu’une malheureuse ignorance de votre condition de créateur souverain et du refus de la responsabilité individuelle qui en découle. Expliquons.
Le fait de sortir du processus de victimisation, en rapport avec la prise de responsabilité individuelle, ne veut en aucun cas dire que les victimes, selon la définition donnée par le ministère de l’Intérieur, ne doivent pas demander justice et réparation auprès de leur agresseur. Si vous ne croyez pas encore en la Justice Divine, vous avez tout intérêt à la demander auprès des Hommes. Si vous avez été victime d’agression, de vol ou de tout autre acte portant atteinte à votre intégrité, il est évident que vous devez demander justice, mais laquelle ? C’est votre croyance qui répondra à la question et il sera de votre devoir de suivre la logique de cette croyance. Celui qui croit en la Justice Divine s’en remettra totalement à Elle en demandant que Justice soit faite non dans son propre intérêt mais dans l’intérêt de tous les partis et de façon harmonieuse. Il comprend qu’il ne sait rien et il reconnaît sa part de responsabilité dans la situation. Il s’en remet au Saint-Esprit de Dieu, Seul Juge apte à juger.
Au contraire, celui qui ne croit pas en la Justice Divine s’en remettra aux tribunaux des Hommes, ne partagera nullement la coresponsabilité de ce qu’il dénonce et cherchera à défendre ses intérêts au détriment de celui qu’il accuse, se croyant abusé et demandant réparation.
Je sais que vous n’avez pas l’habitude d’entendre ce genre de discours et qu’une tonne d’objections vous viennent en tête. Si c’est le cas, ayez confiance dans le Saint-Esprit qui répondra à toutes vos questions si vous Le laissez parler.
Dans « je suis victime », il y a « je suis » et donc une définition de ce qu’est votre « Je Suis », définissant par conséquent la nature et la couleur de tout ce que vous êtes et allez manifester. Tout ce qui vient après « je suis » est une directive de manifestation pour définir l’identité du « je » dans l’expérience. À ce stade, il est primordial de bien choisir ce qu’on met après « je suis » car c’est cela qui va définir la nature de vos expériences. En effet, se sentir victime de quelque chose ou de quelqu’un, c’est instaurer des codes de conduite silencieux en votre royaume intérieur. Ils donnent des directives énergétiques pour organiser votre réalité en fonction, de façon à respecter ces codes que vous vibrez et avez dictés vous-même. Comprenez-vous ce processus factuel ?
C’est en ce sens qu’on parle de responsabilité car c’est votre positionnement intérieur, et donc vos pensées à propos de vous-même, qui donne la direction à l’énergie de manifestation que vous produisez en permanence. Dans votre réalité physique, vous êtes des centrales d’énergie et chaque pensée est programmée, par les lois de votre réalité, pour être manifestée par le verbe. Une pensée persistante cherche naturellement à se matérialiser et elle le fait par le verbe que l’émotion vient colorer. Le contenu de la pensée contient le cahier des charges à suivre pour la manifestation de cette pensée.
Pour autant, s’en remettre à la Justice Divine pourrait aussi vous guider jusque dans les tribunaux des Hommes, car Dieu fait Sa Justice partout si seulement on Lui demande. Ainsi, il est tout à fait possible d’endosser un « statut » de victime comme un rôle sociétal, sans que votre « Je Suis » n’en soit pour autant défini ainsi, pour que Sa Justice soit rendue. « Avoir le statut de » c’est accepter « le rôle de ». Tout rôle est un moyen d’arriver à un but. Vous pouvez donc accepter de jouer ce rôle de victime comme moyen d’obtenir Sa Justice dans la réalité sociétale, sans pour autant vous définir ou vous sentir comme tel. Peu importe la forme que prend la Justice Divine, que ce soit dans un tribunal ou dans une fête foraine, elle est rendue si seulement vous la demandez de manière désintéressée et souveraine.
Demander justice c’est se croire victime.
Demander Justice Divine c’est se savoir coresponsable.
C’est un sujet sensible qu’il convient de traiter avec précaution afin d’éviter qu’il soit mal compris. Cependant, pour bien mettre les pieds dans le plat, prenons l’exemple d’une femme qui s’est fait violer. Elle se doit de le signaler aux autorités compétentes car son intégrité a été atteinte. Elle dépose donc plainte au commissariat de Police. Sa plainte est prise en compte. Elle est reconnue et passe en justice afin que l’agresseur soit jugé. Pour la justice, cette femme obtient le statut de victime et les réparations qui en découlent, mais ça ne devrait pas pour autant faire d’elle une victime en essence, ni lui enlever sa part de responsabilité en tant qu’être créateur et souverain.
Le plus difficile à entendre à ce stade, en effet, c’est que ce statut est le marqueur d’une expérience de vie de laquelle elle est cocréatrice ou co-responsable. Je ne dis pas que c’est sa faute ! Mais la responsabilité de cette expérience est partagée à part égale entre la victime et l’agresseur, et il y a un enseignement personnel à tirer pour chacun des deux partis. Les deux se sont énergétiquement attirés l’un à l’autre pour manifester une compatibilité énergétique à un instant T et dont le seul et unique objectif était de mettre en lumière ce qui vibrait le plus fort à l’intérieur de chacun d’eux à ce moment, afin que ce soit vu, compris, accueilli et transcendé.
L’interprétation qui va suivre n’est en rien une vérité applicable à tous les cas de viol, même s’il peut énergétiquement en expliquer beaucoup, et il convient à chaque partie de s’interroger sérieusement et calmement sur le sujet. Par exemple, dans le cas de la femme, cela pourrait mettre en lumière sa profonde mésestime d’elle-même qui cherche la punition suprême, via l’autorité de l’homme. Qu’en est-il de son rapport à elle-même en tant que femme ? Qu’en est-il de son rapport aux hommes et au pouvoir qu’elle leur donne ? De plus, dans le cas de l’agresseur, cela pourrait mettre en évidence sa colère profonde pour le genre féminin qu’il veut soumettre et punir. Il faudrait qu’il puisse recevoir l’éclat de conscience qui lui permettrait de commencer à s’interroger sur ce que les femmes lui font ressentir et sur comment il pourrait reprendre la coresponsabilité de tout ça.
Cependant, ce qu’il est intéressant de comprendre ici c’est que si vous êtes ou avez été victime de quelque chose ou de quelqu’un, comprenez que vous n’êtes pas fautif, qu’il est évident que vous n’avez pas voulu vivre ça et que ce n’est pas de votre volonté… mais que vous êtes malgré tout co-responsable du processus de manifestation étant donné ce que contient votre inconscient.
Il en est de même pour la femme qui se laisse séduire par un homme violent, inconsciente ou aveugle aux signaux d’alerte qui finiront par la soumettre aux violences de l’homme. Cette femme n’est pas fautive, ce n’est pas sa faute, elle n’a pas voulu vivre ça, mais elle est pourtant bien co-responsable de la situation car dans son inconscient elle a très peu d’estime pour elle-même. Elle « aime » la force que peut exercer l’homme sur elle et elle cherche à être punie, mais dans des proportions qui échappent à sa conscience. Peut-être a-t-elle été élevée dans un environnement violent envers les femmes et que cette mésestime de la femme est marquée en elle. Ou peut-être que son éducation lui a donné une si mauvaise image d’elle-même qu’elle n’a plus d’égard pour son corps ou qu’elle cherche à être punie pour la seule raison qui est d’être ce qu’elle est. De même pour l’agresseur ; peut-être que cet homme a grandi dans ce même genre d’environnement violent, ayant pour modèle un père violent ou une mère qui l’a élevé dans l’humiliation, faisant naître en lui cette colère contre la femme.
Il existe une multitude de raisons psychologiques et contextuelles qui peuvent expliquer les comportements humains, et il convient à chacun de s’interroger objectivement sur le sujet en fonction de sa situation. Mais la chose à comprendre à ce stade, c’est que l’univers n’est que compatibilité énergétique : la femme qui se considère mal attirera un bourreau pour matérialiser sa vision d’elle-même. L’homme qui hait la femme sera attiré par une femme qui se considère mal. C’est un processus tout ce qu’il y a de plus logique en termes énergétiques… pour ceux qui aiment la logique ! Cela s’appelle la Loi de Cause à Effet. Et cela fonctionne dans tous les domaines, pas seulement dans celui de bourreau/victime. Si vous croyez que l’argent tombe du ciel, que la vie est facile, que vous méritez une vie de famille heureuse, la liberté, ou tout ce qui vous plaira, alors vous pouvez être certain que c’est ce qui vous arrivera. Mais il ne s’agit pas vraiment de croire, mais d’ÊTRE tout cela. Nous verrons comment par la suite.
Ces mots sont forts et il sera difficile pour beaucoup de les entendre. Il sera facile de trouver des contre-arguments et des contre-exemples, mais ce qu’il faut retenir c’est, qu’au-delà de la notion de Responsabilité, il y a surtout celle de co-Responsabilité, et que les choses se produisent car des pensées et des croyances en vous en donnent l’ordre et la direction, d’où l’urgence de l’introspection et de la connaissance de soi afin de comprendre les rouages de votre processus personnel de manifestation pour le paramétrer selon la réalité que vous voulez manifester. Maintenir ce sentiment de victime et remettre systématiquement la responsabilité de ce que vous vivez sur le dos des autres ne vous mènera qu’au néant spirituel et à toujours plus de souffrance. Vous êtes souverain par nature et il est urgent de reprendre la responsabilité de votre création, quelle qu’elle soit. Ne laissez plus personne avoir le pouvoir de vous faire ressentir ou vivre ce que vous ne voulez plus.
Pour aller plus loin, dans le cas de viol sur mineur ou de pédophilie, la vérité est encore plus dure à entendre car on se demande comment des êtres aussi purs, qui n’ont pas encore eu le loisir psychologique de se torturer l’esprit comme le font si bien les adultes, peuvent être les cocréateurs de telles atrocités sur eux-mêmes.
Si vous avez assez de sagesse et de courage en vous pour l’entendre, comprenez que ces enfants viennent au monde avec, en eux, un certain bagage karmique et un objectif expérimental à transcender, tout en se faisant les témoins directs de toute l’horreur dont une part de l’humanité sur Terre est capable. Quoi qu’on en pense, ces enfants subissent l’horreur, une fois ou pendant des années, sans que rien ni personne ne semble pouvoir l’empêcher, et ce, depuis fort longtemps. On se demande bien où se trouve la part de responsabilité de l’enfant dans tout ça.
La responsabilité ne réside pas dans sa petite conscience d’enfant, mais dans le bagage qu’il porte en lui ; un agencement de directives énergétiques inconscientes qui vont attirer à lui des acteurs spécifiques et compatibles avec elles. Dans ce cas, les prédateurs en puissance vont être de nouveau mis face à eux-mêmes et à leurs tentations criminelles. Ils auront une nouvelle occasion de s’éveiller à l’horreur qu’ils sont sur le point de perpétrer et de se faire prendre en charge. Si tel est le cas, le prédateur entame un chemin de rédemption.
Pour ce qui est de l’enfant, il joue un triple rôle :
- Vivre ce qu’il aura précédemment fait vivre pour tirer l’enseignement de ses actes passés et évoluer.
- Expérimenter l’horreur pour s’en faire le témoin aux yeux du monde et mettre en évidence une multitude de dysfonctionnements, qu’ils soient sociétaux, pénaux, juridiques, familiaux ou relationnels… afin que ceux qui ont le pouvoir institutionnel de changer les choses le fassent. En effet, pour changer les choses, nous devons d’abord y être confrontés, soit en les vivant de l’intérieur soit par procuration, afin de les comprendre et ensuite avoir les moyens de les faire évoluer. C’est là l’enseignement de chaque épreuve de la vie. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Vivre l’horreur nous donne les moyens de comprendre les rouages de cette horreur pour trouver sa faiblesse et la pulvériser de l’intérieur. Il est donc courant de voir que ceux qui mènent le combat le plus acharné contre ces horreurs sont ceux qui les ont vécues eux-mêmes. Il faut des âmes courageuses pour oser en faire les frais, les dénoncer et changer les choses.
- Se faire l’occasion pour le prédateur de voir sa nature pour décider de la dépasser. Ces mots semblent horribles à entendre mais nous avons tous besoin d’acteurs dans nos vies pour nous mettre face à nous-même, nous mettre à l’épreuve et nous faire évoluer/involuer par nos choix qui en découlent. Cela nécessite une prise de hauteur dont vous ne serez pas tous capables, mais ceux qui sont capables d’accueillir la véracité de ce qui est partagé sauront quoi en faire, au bénéfice de l’humanité tout entière. Et ce dernier développement était pour eux.
Enfin, la notion de Responsabilité est un sujet vaste et complexe qu’il faut aborder de façon apaisée, sans quoi cela pourrait générer des tensions contre-productives à l’intention initiale qui était d’informer sur le processus de co-manifestation des humains sur Terre.
Comprenez que tout ce qui est dit n’a pas pour vocation à justifier ou minimiser la teneur des actes d’horreur perpétrés, mais simplement d’expliquer le processus de co-manifestation de toute expérience afin que chacun reprenne le pouvoir de sa création en en comprenant les rouages pour en redevenir maître.
La solitude sur le chemin du discipulat
Ceux qui lisent ces lignes sont déjà sur le chemin du discipulat et ressentent cette solitude que l’on va aborder. Il s’agit d’une solitude intérieure, ainsi, vous pouvez être très bien entouré tout en vous sentant terriblement seul. Cela vient du fait que vous vous êtes « éveillé » à une nouvelle façon de voir le monde que personne de votre entourage ne semble partager. Ce sentiment a peut-être toujours été là ou peut-être vient-il de faire surface à la suite d’un changement soudain en vous que vous ne comprenez pas. Hier encore, vous aviez les mêmes envies que vos amis et la même vision que votre conjoint, et voilà que ce matin, vous vous levez avec une perception du monde bien différente.
Au début, vous tentez d’ignorer tout ça en vous forçant à être comme avant, car rien n’explique ce changement soudain, c’est forcément qu’une passade ! Mais plus le temps passe, plus cette nouvelle vision prend racine en vous et plus il est difficile de faire « comme avant », … mais vous insistez, si bien que ça commence à vous rendre malade. La dépression s’installe insidieusement. Et un matin, vous n’avez plus la force de vous lever. Le médecin vous dit que c’est une période dépressive, que vous faites un burn-out, il vous dit de vous reposer, que « ça va passer ». Votre famille, votre conjoint, vos amis se demandent bien ce qui vous arrive et ils vous disent aussi que « ça va passer ». Des mois, des années même, peuvent passer mais vous continuer de faire des allers-retours entre profond désespoir de « ne pas arriver à être comme tout le monde » et « arff ça va mieux, c’était qu’une passade », pour vous faire inévitablement rattraper par cette nouvelle vision qui semble ne pas vouloir vous foutre la paix. Vous vous sentez terriblement seul car personne ne semble vivre la même chose que vous.
Comprenez aujourd’hui que ce sont les prémices du rôle important que vous aurez à jouer sous peu, auquel vous êtes en train d’être préparé.
Imaginez que vous soyez dans un jeu de réalité virtuelle et que tout le monde est profondément perdu dans l’identité de son personnage. La partie est sur le point de se terminer et il est temps que les joueurs commencent à se souvenir que ce n’était qu’un jeu, qu’ils sont dans ce jeu et qu’ils ne sont pas leur personnage. Alors, il faut que des joueurs commencent à se réveiller dans ce jeu afin d’expliquer aux autres que ce n’est qu’un jeu et que la réalité est bien différente. Pour cela, ces joueurs vont être doucement guidés dans un réveil progressif afin de les amener à sortir complètement du jeu via une initiation à la Connaissance.
Connaissez-vous le film The Truman Show avec Jim Carrey ? Si non, je vous invite fortement à le voir car il illustre très efficacement la réalité de ce que nous vivons sur Terre. Le film raconte la vie d’un homme, Truman Burbank, vedette à son insu d’un spectacle de télé-réalité. Depuis sa naissance, son monde n’est qu’un gigantesque plateau de tournage et tous ceux qui l’entourent sont des acteurs. Lui seul ignore la réalité. Le film met en scène ses premiers doutes et sa quête pour découvrir le but de sa vie. Mais dans notre cas, c’est l’inverse, les acteurs/personnages ne savent pas qu’ils sont des personnages et c’est aux « Truman » de la Terre de découvrir la porte de sortie du jeu pour la partager avec les autres.
La difficulté en ce début de parcours, c’est que vous n’aurez de cesse de penser que vous avez un problème et que vous devez revenir à la raison. Cela sera accentué par le fait que vous semblerez être le seul à vivre tout ça. Vous lutterez donc un certain temps mais vos résistances finiront par tomber car le désespoir et l’épuisement auront finalement raison de vous. Vous pourrez errer un temps dans le néant intérieur accroché à vos illusions, jusqu’à ce que vous trouviez le courage de vous attaquer au vrai problème, prêt à tout pour connaître la Vérité. C’est à ce moment-là que vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas seul. L’espoir reviendra. Vous rejoindrez des groupes de personnes « éveillées », vous échangerez, vous comprendrez et vous vous ferez comprendre. Tout cela aura comme un goût de renaissance. Pourtant, à la maison, avec les amis, ce sera toujours aussi difficile et malgré la passion avec laquelle vous partagerez vos découvertes incroyables, ceux que vous aimez y resteront toujours aussi sourds.
Si au début cette solitude écrasante semble être une malédiction, il devient finalement évident que, dans une certaine mesure, elle est nécessaire. Pourquoi me direz-vous ? Pour développer votre force intérieure. Pouvez-vous imaginer une seconde la puissance d’une horde de Truman qui auront individuellement musclé leur force intérieure pour continuer à avancer seul, contre vents et marées, toutes ces années ? Vous, les Truman, avez-vous conscience de la force qu’il vous aura fallu pour être qui vous n’étiez pas, surtout après avoir découvert qui vous étiez ? Vous avez vécu des années à essayer de trouver votre place dans un monde qui ne parlait pas à votre cœur, qui n’avait aucun sens et ne vous était pas familier… pourtant vous saviez que vous deviez malgré tout trouver un moyen de vous y intégrer, que ce soit pour plaire à vos parents, à vos frères et sœurs, à l’amour de votre vie ou tout simplement à vous-même. Une voix intérieure vous disait : « oui, je sais, ce n’est pas ce à quoi tu t’attendais mais tu es là et pour l’instant les choses sont comme ça, alors trouve un moyen d’avancer avec les moyens du bord », tout en sachant au plus profond de vous qu’un jour « les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers ». Et ce jour, c’est aujourd’hui.
Cette solitude est un grand cadeau car, grâce à elle, vous développez votre force d’indépendance, vous aiguisez un esprit libre, qui n’a besoin d’aucun soutien ni de validation pour exprimer et être ce qu’il est. Voyez-vous la beauté du cadeau ? Sentez-vous ce goût de véritable liberté ? Le souvenir de votre monde d’origine si cher à votre cœur est un monde peuplé d’esprits libres qui sont et font dans une synergie divinement parfaite.
Quand le moment sera venu, et à l’heure où vous lisez il est peut-être déjà venu, cette force de solitude acceptée et intégrée vous permettra de soulever des montagnes, d’arrêter des tempêtes et de guider des hordes de pèlerins.
Garder la Vision
Si je vous dis que vous savez déjà tout et surtout ce qui est bon pour vous, je risque d’agacer votre égo qui sait qu’il ne sait rien. Alors je vais simplement vous raconter une histoire, celle d’une jeune femme qui avait eu une vision. Plusieurs en fait, et ce, depuis son adolescence. C’était plus comme des inspirations, du genre « un jour, tu auras un mari et des enfants merveilleux », « un jour, tu sauras coacher les gens », « un jour, tu seras enseignante », « un jour, tu écriras des livres », « un jour, tu accompliras quelque chose de grand », « un jour, tu rencontreras Dieu et sauras parler de Lui sans parler de religion », « un jour, les gens du monde entier écouteront ce que tu as à leur dire », « un jour, ton esprit sera devenu si fort que tu guériras comme Jésus ».
À l’époque de ces inspirations, la jeune fille était incapable de croire en leur qualité prédictive car elle n’aimait pas les gens, n’avait aucune envie de communiquer avec eux, et se sentait étrangère à ce monde. Pourtant, elle était sensible au bien-être et à la souffrance de son entourage et elle tentait de les initier à des notions étrangères pour eux mais évidentes pour elle : « pourquoi travailler si dur pour si peu ? », « vivre n’est-il pas un droit qui ne s’achète pas ? », « pourquoi ceux qui ont tout font si peu pour ceux qui n’ont rien ? », « pourquoi s’accrocher à quelque chose qui fait tant souffrir ? », « la vie se résume-t-elle à devenir adulte, travailler et mourir pour disparaître à jamais ? », « pourquoi les magasins mettent tous ces aliments dans des emballages, et d’ailleurs où vont-ils une fois mis à la poubelle ? », « ne jette pas les restes à la poubelle ! », « ne jette pas ce papier par la fenêtre ! », « pourquoi buvez-vous ? », « pourquoi fumez-vous ? ». Elle détestait les gens pour leur ignorance et leur méchanceté. Elle luttait pour faire les choses « bien » à leurs yeux mais elle les fuyait pour éviter leurs questions, leur jugement et leurs reproches. Elle s’interrogeait parfois sur le mystère de Dieu mais elle était loin de croire assurément en Lui car Il n’était qu’une « consolation pour les plus désespérés ». Souvent, pourtant, elle Le priait en cachette pour Lui demander de protéger ceux qu’elle aimait.
De plus, elle n’avait ni la plume de l’écrivain, ni l’envie d’écrire, alors écrire un livre ?! Pourtant encore, elle s’amusait à créer des catalogues 3 Suisses en dessinant elle-même des collections de vêtements, et elle fabriquait des albums légendés de feuilles automnales. Elle ne trouvait aucun sens à ces inspirations qu’elle ignorait systématiquement d’un revers de la main. Pourtant, quelque chose en elle tentait de s’exprimer comme il pouvait. Son esprit était occupé par ce besoin vital de tenir sa chambre propre et bien rangée, désespéré par la poussière et le désordre qui revenaient inévitablement. Elle n’avait d’yeux que pour la perfection dans ce monde d’imperfection. Elle ne comprenait pas le processus de dégradation systématique de ce monde : « pourquoi les choses ne peuvent-elles pas rester telles que je les ai laissées ? ».
Faire ses devoirs, être parfaite aux yeux des professeurs, de ses parents et de tous ceux qui croisaient son regard. Cheveux lisses, chambre rangée au carré, cahiers propres et devoirs toujours faits avec beaucoup d’application, dans la peur constante d’avoir une note en dessous de 18/20. Personne ne lui mettait la pression pour tout ça et certainement pas ses parents qui se demandaient d’où leur fille pouvait bien sortir ! Sans aucun doute, du vagin de sa mère.
Il y avait en elle quelque chose qui voulait s’exprimer : son Identité. Après une enfance heureuse mais pleine d’incompréhensions, des années d’études, d’errance et de conformisme, le « réveil » se produisit. A 30 ans.
Tout ce qu’elle « voit » depuis le début s’est déjà réalisé de moitié et elle sait que le reste suivra. Comment ? Elle ne le sait pas et elle ne s’en soucie guère car sa fonction n’est pas de s’occuper des détails du Plan mais de faire le pas nécessaire quand c’est le moment. Sa vraie vie a commencé quand elle s’est souvenue de ce que voulait dire « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux » (Matthieu 18:3).
En effet, un enfant, dans son innocence, s’en remet tout entier à ses parents. Se soucie-t-il de ce qu’il va manger le soir, des leçons qu’il doit apprendre, de l’heure qui tourne sur l’horloge, des factures à payer, de réparer ce qui ne fonctionne plus ou de régler les problèmes ou les injustices du monde ? Un enfant s’en remet tout entier à ses parents car il sait qu’il ne sait rien et, en vérité, si on ne l’obligeait pas à se conformer aux illusions de ce monde, il ne ferait que ce qui lui plaît, et lui procure de la joie : jouer et créer sans but ni direction. Et alors que cette jeune fille devenue femme avait oublié ce que voulait dire être une enfant, quelque chose murmura en elle : « souviens-toi de ce que ça faisait d’être l’enfant de tes parents ». Innocence, insouciance, pieds sous la table, fou rire, jeux, joie et grandes vacances !
C’est naturellement qu’elle actualisa cet état d’être « passé » dans le présent et elle réalisa que ses parents lui avaient enseigné quotidiennement qu’il était possible d’être un enfant en toute sécurité. Mais pourquoi cela devait-il s’arrêter au passage à l’âge adulte ? Impensable pour elle. Pourquoi recevoir cet enseignement salutaire s’il doit un jour nous être enlevé ?
C’est lorsqu’elle réalisa que Dieu était son vrai Père-Mère et ses parents son Frère et sa Sœur qu’elle comprit ce que Jésus voulu dire : celui qui s’en remet totalement à Dieu son Père redevient un petit enfant et sa seule fonction est de faire ce qui le met en joie au service de ses Frères, selon la Volonté de Dieu.
Elle savait en effet déjà tout, et ce, depuis le début. Elle n’y crut pas au début mais elle l’incarna malgré elle, sous l’inspiration discrète du Saint-Esprit. Aujourd’hui, que vous y croyiez ou pas n’a pas d’impact sur la vérité de qui vous êtes, mais elle en a sûrement sur le temps que ça prendra pour l’incarner. Résister à la joie de notre Identité, c’est souffrir. La laisser guider chacun de nos pas, c’est redevenir Soi.
Ainsi, garder la Vision c’est être réceptif aux inspirations que vous recevez du Saint-Esprit en étant certain qu’elles vous montrent qui vous êtes censé devenir. Elles vous montrent votre véritable Identité et le salut réside dans votre confiance en elle et votre capacité à vous laisser inspirer par elles sans chercher quelconque résultat ou validation. Oubliez donc de vous inquiéter, de réussir ou de faire les choses « bien », et faîtes simplement ce que vous aimez faire pour découvrir qui vous êtes en réalité.
La Vision, c’est la Joie d’être un Enfant de Dieu à qui tout sera donné pour qu’il puisse continuer de donner.
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[1] Source : https://www.jepense.org/difference-ego-egoisme-egocentrisme/
[2] Dans le sens d’entreprendre quelque chose.